& J’TRANSLATE

Traduction expérimentale & transcréation

En parallèle d'activités de traduction classique, je mène avec le collectif Outranspo (Ouvroir de translation potencial) un travail dans lequel la traduction est le point de départ de projets d'écriture ou de création.

L'Outranspo

L’Ouvroir de translation potencial est un groupe de traducteurs, écrivains, chercheurs et musiciens hétéroclite et multilingue, qui se consacre joyeusement aux approches créatives de la traduction. Fondé en 2012 aux États-Unis, dans le sillage de l’Oulipo, et véritablement actif depuis octobre 2014 et le colloque « Traduire les littératures à contrainte » de Baltimore, il a pour cri de guerre son anagramme « A’ no Proust ! » ou, selon les régions du monde, « No a Proust ! ». Plus d'info sur notre site web et nos actus sur notre page facebook.

On a aussi une jolie rubrique sur Remue.net où vous trouverez nos textes fondateurs, quelques contributions individuelles, des créations, des essais... J'y présente notamment :

Par ailleurs et il y a bien longtemps, j'avais commis cette tentative de texte trilingue dans le cadre d'un article sur la traduction homographique. Il avait été publié dans une revue en ligne, Drunken Boat (#10, 2009), qui a disparu depuis, on l'a donc republié sur le site de l'Outranspo: Homographic translations : a brief history & Attempts at trilingual sentences 

Enfin je considère comme outranspien cet article de recherche, publié dans Sound/Writing. Traduire-écrire entre le son et le sens (2019, V. Broqua et D. Weissmann dir.), et consacré à "La traduction homophonique et le canon musical : le cas des Œuvres complètes de Lord Charles" : vous pouvez le télécharger gratuitement ici

Un joli portrait de groupe réalisé par Delphine Presles :

L'Outranspo par Delphine Presle

Traduction (poésie et sciences humaines)

Je me dirige de plus en plus, avec le temps, vers la traduction de poésie, de l'anglais ou de l'italien. Plus c'est difficile et expérimental, plus ça me plaît ! Mais ma sensibilité à la sociologie de la littérature a aussi pu m'amener à traduire un livre de Franco Moretti par exemple...

De l'italien, en recueil :

  • Cent quatrains érotiques de Patrizia Valduga, trad. avec Paolo Bellomo, éditions Nous, mai 2021, 128 p.
  • 4e de couv. : "Dans ces Cent quatrains érotiques, Patrizia Valduga réactive la puissance de la forme quatrain et rend un hommage très personnel - même lorsqu'elle la renverse - à l'histoire de la poésie amoureuse. Le théâtre érotique d'une femme s'y exprime dans toute sa crudité, sa force et ses nuances : quatre cent vers et une seule et longue nuit d'amour où une femme et un homme font se rencontrer leurs corps, leurs mots, leurs esprits. Deux voix distinctes prennent la parole : elles se courent après, monologuent ou se répondent d'un vers à l'autre, d'un poème à l'autre. Tantôt triviale, tantôt imprégnée de lyrisme, la poésie vibrante de Patrizia Valduga nous entraîne dans un monde fait de désir, de tyrannie, de jeu, de sexe et de tendresse."

 

En revue :

 

Et de l'anglais, deux livres de poésie ou mêlant poésie et prose:

 

Auparavant, il y avait eu ce petit projet :

  • Hully Corps, poèmes de Lily Robert-Foley, précédé d'une introduction à la poésie de Lily Robert-Foley, Revue Chroniques errantes et critiques n°38, Atelier de l’Agneau, septembre 2011, p. 16-20.

Toujours de l'italien, mais en sciences humaines cette fois :